Théophile Gautier voyait en Théodore Chassériau l’héritier
de ces Grecs anciens dont les siècles jaloux ont dévoré
les œuvres. Même s’il ne le ménagea pas toujours dans ses
critiques, il fut un précieux soutien pour le jeune peintre.
Claude Lorrain battait inlassablement la campagne romaine,
de l’aube à la tombée de la nuit, fasciné par les changements
d’atmosphère et les vibrations les plus infimes de la nature.
Pour Nicolas Poussin, il était fondamental que le cœur
participe à l’œuvre. « Il faut, disait-il, se remplir l’esprit
de pensées affligeantes pour traiter un sujet triste… »