« Le style est l'homme même », écrivait Buffon, comme il aurait pu l'écrire
de la touche du peintre. Discrète, enjouée, fougueuse, légère, sensible ou virevoltante, rien ne définit mieux en effet l’artiste-peintre que sa touche.
Opposé aux impressionnistes, Edward Burne-Jones fut pourtant
l’une des principales sources d’inspiration de Gauguin, de Picasso
comme de Marcel Duchamp, pour son Nu descendant un escalier.
Pour Friedrich Nietzsche, l'artiste est moins celui qui s'adonne
à la pratique des beaux-arts que celui qui tente de produire
l'illusion, l'apparence et le mensonge nécessaires à la vie, en
dissimulant sous le voile de sa création la vérité de la nature.
Bien qu’âgé d’un an lors de la naissance de la Confrérie préraphaélite, John William Waterhouse en est l’un des plus brillants représentants.
Le romantisme dérivant vers la représentation de chiens, de chevaux
et de leurs propriétaires, la légende arthurienne fut mise à contribution.