Il s’appelait Jean-Marie Caussieu mais, avec son nez rond et son ictère du nourrisson, il ressemblait si fort à ces petits pains chauds et dorés des Pyrénées appelés pistoles ou pistolets que le surnom donné par sa jolie maman lui est resté toute sa vie. Pistole était un être subtil et sensible, et sa douceur avec les humains comme avec les animaux se fondait à merveille dans la rondeur de ses montagnes. Pour tous ceux qui l’ont connu, rencontré ou fréquenté, chaque moment passé en sa compagnie était un moment de pure poésie, et je crois pouvoir dire que nous n’avons pas fini nos échanges avec lui…
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