Le génie roumain

Nicolae Grigorescou commença par peindre des icônes dans l'atelier

du portraitiste Anton Chladek, alors qu'il n'était âgé que de dix ans.

Arrivé à Paris, il s'inscrivit à l'École des Beaux-Arts, puis s'installa

en forêt de Fontainebleau, où l'attendaient les peintres de Barbizon.

La nature morte (2) - Du baroque au cubisme

Jean Siméon Chardin aura réussi le défi de concilier le lyrisme des maîtres

flamands et une certaine retenue française. Ses natures mortes témoignent

de son génie à sonder les apparences de la banalité. À l'exception notable

de Goya, les peintres de la fin du XVIIIe vont délaisser la nature morte…

Bête noire de l'art abstrait

Bernard Lorjou exerça nombre de petits métiers avant de pouvoir se

consacrer à la peinture. Jusqu'au bout il resta un trublion, vouant aux

gémonies les coteries d’un art abstrait qui triomphait sur les cimaises.

Pourtant, cet avènement fut autre chose qu'un chemin pavé de roses.

La nature morte (1) - De la renaissance au baroque

Certaines natures mortes portent mal leur nom, tant une vie secrète semble

émaner des objets qui les composent. L’expression hollandaise "Stilleven"

signifie d'ailleurs "vie silencieuse". Diderot de son côté préférait parler

de "nature inanimée", dans les comptes-rendus des salons de son temps.