Jean Siméon Chardin aura réussi le défi de concilier le lyrisme des maîtres
flamands et une certaine retenue française. Ses natures mortes témoignent
de son génie à sonder les apparences de la banalité. À l'exception notable
de Goya, les peintres de la fin du XVIIIe vont délaisser la nature morte…